Dans un article appelé « Améliorer la recherche pour les 20 prochaines années, Google donne les grandes directions à suivre pour mieux servir les besoins des internautes et des mobinautes.

futur de Google

À quoi ressemblera la recherche chez Google en 20140 ?

C’est à travers la plume de Ben Gomes, un des premiers Googlers que l’on apprend la direction que souhaite donner Google à la recherche pour les 2 décennies à venir. Ben Gomes est un des piliers de Google. Il est aujourd’hui responsable de la recherche (rien que ça). L’article initial se trouve sur le blog de Google et donne un certain nombre de pistes même s’il n’est pas toujours facile de lire entre les lignes (toujours cette fameuse relation ambivalente entre Google et les webmasters).

Les 4 points principaux de la recherche pour les prochaines années

  1. Focus sur le besoin de l’utilisateur : ce qui compte pour Google c’est de bien servir l’utilisateur en lui apportant la bonne réponse.
  2. L’information la plus pertinente et de meilleure qualité possible le tout servi le plus rapidement possible : dans la continuité de l’algorithme fondateur du PageRank, Google continue sur la même lancée que depuis son origine.
  3. Une approche algorithmique : pour faire face à des requêtes toujours nouvelles, il n’y a pas d’autres moyens que d’automatiser et de se baser sur de la techno. Au lieu de se baser sur l’humain, les algo permettent de répondre mieux et même pour les requêtes les plus récentes.
  4. Des tests solides : Google teste tout. Chaque modification dans les recherches est testé et en 2018, plus de 200000 tests sur 2400 modifications ont été suivi.

Les 3 grandes directions pour la recherche des années 2030 et 2040

  1. Bascule de moteur de réponses à accompagnement du parcours utilisateur : Google souhaite apporter les bonnes réponses tout au long de nos réflexions. Le choix d’une nouvelle voiture, la préparation d’un voyage, des demandes répétées à propos de recettes de cuisine… Aujourd’hui Google sait apporter une réponse ponctuelle et autonome. Mais tout cela peut être analysé sur un temps long et le moteur a comme objectif de faciliter la tâche des utilisateurs sur ce type de demande. Même lorsqu’elles ne sont pas formulées explicitement.
  2. Conséquence logique du premier point, Google travaille à fournir les réponses aux questions non posées mais qui font sens par rapport au parcours de l’utilisateur.
  3. Dernier grand point avancé, la bascule d’une recherche essentiellement textuelle à une recherche beaucoup plus graphique. Ça passe par Google Image mais aussi par la vidéo et l’incrustations d’offres publicitaires dans les médias.

Pour ces 3 grands chantiers, c’est l’IA boostée aux réseaux de neurones qui est mise à contribution.

Quelles conséquences et que prévoir pour les sites web qui reposent sur le SEO et la publicité ?

  • Impossible de passer outre : les propriétaires de sites web doivent renforcer l’ergonomie, la performance et la qualité de leurs contenus. Il faut clairement changer de braquet et engager des travaux de fond pour améliorer l’expérience utilisateur et faire des sites vraiment utiles.
  • Comme Google pousse la vidéo et la recherche visuelle, idem : ces contenus doivent être pris en compte. Ce sont des contenus difficiles à produire aussi il convient de bien cadrer leur production afin de pouvoir aisément les réutiliser / dupliquer / adapter / recycler. Avec un peu d’imagination un contenu peut aussi servir pour de la vidéo, des réseaux sociaux, de l’emailing, un livre blanc, des images, des contenus textuels.
  • Pour épauler Google dans la compréhension des contenus, les microdonnées restent d’actualité. Notamment pour les réponses vocales qui fonctionnent bien. Mais à force de donner du contenu vraiment bien contextualisé aux outils de recherche, on va arriver au point suivant.
  • Les gros sites (GAFA) avides de contenus, vont exiger toujours plus et vont, en retour, envoyer toujours moins de trafic. Lorsqu’ils enverront du trafic, ce dernier sera de plus en plus payant (publicité Google Shopping sur les images par exemple).
  • Pour contrer les effets indésirables cités plus haut, pas vraiment d’autre choix que de développer sa « marque » et d’engager des chantiers liés à la notoriété. Le but est d’obtenir un lien direct avec l’internaute (son email, son téléphone ou son adresse) et de tisser avec lui une relation privilégiée. Les outils vidéos (encore), le marketing automation et les réseaux sociaux sont ici des supports bien adaptés pour ces tâches et notamment pour les missions d’acquisition et de rétention.