Lorsque l’on paramètre une campagne de publicité chez Google Ads ou chez Facebook Ads par exemple, il existe de très intéressants filtres géographiques qui permettent de trancher dans les coûts et d’améliorer les performances. À utiliser sans modération.
Les régies publicitaires proposent des options de ciblage géographique. Les configurer fait partie des bonnes pratiques et les outils et assistants des plateformes publicitaires ne proposent pas toujours le bon ciblage par défaut. Pourtant, c’est un quick-win qui permet d’améliorer le CTR, fait baisser les coûts et améliore les taux de conversion.
Cibler les internautes qui sont sur place
Définir une zone géographique ou les diffuser les annonces est le premier filtre à mettre en place.
Sur Google Ads et sur Facebook, il est possible de cibler les personnes intéressées par un lieu mais aussi les personnes présentes sur place. Cette seconde option est, la plupart du temps, bien plus intéressante. Facebook va plus loin et propose de cibler les personnes qui sont physiquement à un endroit mais pour lesquelles un autre lieu est habituel : pratique pour cibler les personnes en mobilité ou en vacances…
Cibler les personnes simplement intéressées par un lieu peut faire sens. Si je cible le mot clé « agence webmarketing« , est-ce que je veux uniquement des personnes dans la zone géographique que j’ai ciblé ?Si je cible « location camping à Annecy« , n’est-il pas intéressant de toucher les personnes qui ne sont pas sur place plutôt ? Et si l’internaute ne donne pas d’information sur sa position géographique, faut-il laisser la plateforme déduire seule sa géolocalisation et s’en servir ? C’est au cas par cas qu’il faut décider.
Cibler évidemment. Et exclure aussi
Le ciblage géographique se fait en ciblant des villes, des codes postaux, des départements, régions et pays. Mais aussi des lieux ou il y a beaucoup de passage et qui sont identifiés comme tel : un aéroport ou un centre commercial par exemple.
Le ciblage peut aussi se faire par rayon autour d’un point identifié.
Enfin, et c’est là que ça devient vraiment intéressant, le ciblage peut aussi se faire en excluant des zones. Par exemple, un ciblage de 100km autour de Chamonix mais en excluant l’Italie et la Suisse. En jouant avec les différents critères de ciblage et d’exclusion et en les combinant à bon escient, il est même possible de cibler très finement et de descendre en dessous des minima imposés par les plateformes.
Cibler finement pour avoir de meilleures remontées d’informations
Imaginons que la zone de chalandise soit dans un rayon de 30km autour d’un magasin. La boutique a l’impression que seulement les personnes venant de certains endroits achètent. Et que ceux situés dans d’autres lieux achètent moins. Ou encore, il peut être intéressant de savoir si les clients à moins de 5km achètent plus que ceux situés à 10 ou 20 km.
En cumulant les zones de ciblage, il est possible de ventiler les performances et de récolter ces informations très intéressantes.
Exclure la concurrence
Il est possible d’exclure certaines adresses IP mais il est aussi possible de simplement exclure la zone ou se trouve le concurrent.
Ça marche surtout lorsque la zone de chalandise est grande et que la zone exclue n’aura pas vraiment d’impact majeur sur la campagne. Si c’est pour exclure le concurrent qui est situé à 100m, ça ne fonctionnera pas bien. Surtout si la clientèle est locale.