Produire du contenu de qualité ! Facile à dire, un peu moins facile à faire. D’autant plus que la notion de qualité est subjective. Et quand on sait qu’en plus, ce contenu sera interprété par un robot, il y a de quoi se poser des questions. Nous allons voir ici ce qu’attend vraiment Google en terme de contenu et ce que représente pour l’outil phare de la recherche la notion de qualité.

google qualité web et contenu

Qu’est-ce qu’un contenu de bonne qualité ?

Les moteurs de recherche ne comprennent pas encore très bien ce qu’ils lisent même si l’intelligence artificielle commence à apporter des réponses pertinentes. Cependant, ils arrivent à classer les sites web par pertinence. Pour cela Google utilise un ensemble de critères qui portent sur l’architecture du site web, la popularité et le contenu.

Pour le contenu, Google recommande aux webmasters et aux propriétaires de sites web de publier régulièrement du contenu de qualité. Derrière ce terme un peu vague, Google attend de la justesse, de la pertinence et de quoi satisfaire l’internaute. Chez Google, il existe des Quality Raters, des humains (des vrais) qui se penchent sur certaines requêtes et qui donnent leurs avis sur les sites web qui ressortent en se basant sur un document, le : « Search Quality Evaluator Guidelines » (160 pages en anglais, disponible via Google). Ce travail manuel permet à Google de s’améliorer. Voici en résumé ce que dit ce guide.

Définition de la qualité d’une page web pour Google

La qualité d’une page c’est :

  • la page web répond-elle à l’objectif attendu ? L’objectif peut être varié : divertir, informer, voir une vidéo, calculer quelque chose… L’importance du sujet ou de l’objectif n’est pas un signe de qualité, ainsi un objectif académique n’est pas mieux noté qu’un objectif de divertissement.
  • la page web a-t-elle une finalité positive ? Rendre service, conseiller, vendre un bon produit ou au contraire désinformer, gagner de l’argent au détriment de l’internaute ou être illégal.

Certaines pages qui sont dans des secteurs sensibles (argent, santé, juridique) sont plus encadrées. Google les nomme les YMYL (Your Money or Your Life) car leur impact peut être important sur la vie des internautes.

Qualité des pages web et qualité d’un site

Rares sont les sites web monopages. Une page web s’intégre au sein des autres pages d’un site web et ces dernières influent sur la page et sur le site web. La page d’accueil, la page « À propos » et de manière générale l’impression que dégage l’ensemble (qualité des textes, des visuels, des performances) influe sur la « note » finale attribuée au site. Les informations publiées doivent pouvoir être vérifiées (chiffres clés, références…) et les avis publiés sur d’autres supports peuvent être pris en compte.

Anatomie d’une page web

Chaque page web peut être scindée en plusieurs parties :

  • Contenu principal : C’est ici que l’objectif doit se réaliser. Généralement, c’est la partie centrale qui héberge le contenu.
  • Contenu accessoire : On retrouve à cet endroit les informations complémentaires qui n’apportent pas grand chose à l’objectif principal. Souvent, il s’agit des barres latérales, des renvois vers des articles connexes.
  • Contenu publicitaire : La publicité n’est pas un signe de mauvaise qualité, à condition qu’elle soit explicite et que l’internaute ne clique pas dessus par mégarde.

Une bonne qualité de page en 5 points

Google utilise l’acronyme EAT pour Expertise, Autoritativeness et Trustworthiness. Ces 3 points sont encore plus importants dans les secteurs YMYL tel que vu un peu plus haut. Et même si certains secteurs nécessitent une reconnaissance officielle (être diplômé de droit ou de médecine par exemple), d’autres secteurs sont peuplés d’experts sans distinction officielle (le bricolage, la critique gastronomique, les passionnés de sport ou de hobbies).

  • Expertise : quelle est le niveau d’expertise de celui qui écrit ?
  • Autorité : le rédacteur est-il connu, reconnu et écouté ?
  • Confiance et réputation : dans quelle mesure, le rédacteur est-il digne de confiance ? Que pense le web de ce site ?
  • Contenu utile qui répond à l’objectif : le contenu principal doit répondre à l’objectif et le contenu accessoire doit servir le contenu principal. Qualité (d’abord) puis quantité (ensuite) sont fondamentaux.
  • Ergonomie et design efficace : le beau n’est pas primordial par contre l’apparence doit faciliter l’atteinte de l’objectif pour l’internaute.

Manquer un seul de ces points ne permet pas d’atteindre le niveau de qualité maximum. Pour Google, un bon contenu entouré de signaux négatifs (mauvaise réputation, design non fonctionnel…) ne peut pas ête considéré comme qualitatif.

Ne reste plus qu’à produire du contenu en gardant tout cela à l’esprit.