« Je ne comprends pas, mon site existe depuis bientôt 15 jours et je n’ai presque personne qui vient dessus ». « Je publie plusieurs fois par semaine et maintenant cela fait 3 mois que mon site web est lancé et je suis déçu par le nombre de visites que j’ai ».

Ce type de remarque est très fréquent et montre bien la méconnaissance du fonctionnement des outils de recherche. Alors voici quelques informations clés pour mieux cerner la manière de fonctionner de Google, Bing ou Yahoo… et une piste de travail pour maximiser son référencement.

Un site ancien a plus de poids qu’un site récent

Les outils de recherche dispose de centaines de critères pour classer les sites web les uns par rapport aux autres. Le critère de l’ancienneté, par exemple, est basique mais fondamental.
Les outils de recherche considèrent qu’un site web existant depuis longtemps est un gage de confiance. En effet, si un site web d’entreprise existe depuis 10 ans, on peut supposer que l’entreprise fonctionne depuis une décennie et donc qu’elle apporte à ses clients un produit/service suffisamment intéressant pour exister. Alors le moteur de recherche estime que ce site web en particulier mérite d’être bien classé.

Le réconfort, c’est que plus un site web vieillit, plus il bénéficie d’ancienneté et plus la tâche de référencement sera aisée.

Mais Google souhaite aussi donner sa place aux nouveaux sites web : une entreprise peut proposer des prestations de qualité tout en étant toute récente ! C’est pour cela qu’une prime de fraicheur peut être attribuée aux nouveaux sites internet. Durant quelques semaines, le nouveau site va se retrouver surclassé par rapport à sa position « normale ». Puis, une fois la période de grâce expirée, il pourra redescendre à sa position logique. Ce n’est qu’en le faisant vivre qu’il grignotera alors des places pour remonter dans les résultats.
Cette prime de fraicheur permettrait notamment à Google de mesurer l’intérêt du site web pour les internautes.

Cette situation, somme toute fort logique, est très frustrante pour le propriétaire d’un site web récent car l’effort demandé pour rivaliser avec un site dinosaure est très important. Là ou le vieux site peut se contenter d’une mise à jour par mois, il faudra peut être travailler 10 fois plus pour que le petit nouveau atteigne la même position.

Acheter un vieux nom de domaine

Plutôt que de patienter qu’un nouveau site web prenne de l’age et se bonifie, certains préfèrent acheter un nom de domaine ayant déjà quelques années. Cela peut être vraiment profitable si :

  • Le nom de domaine et le site web correspondent à l’activité visée
  • La migration de l’ancien site vers le nouveau site se fait dans les règles de l’art (redirections propres et adaptées au référencement)
  • L’historique de l’ancien site est « propre » et n’a pas subi de pénalités/bannissement de la part des outils de recherche

Les moteurs de recherche sont à la fois très rapides et très lents

Avec au minimum 1 mise à jour par jour, Google est un moteur de recherche vivant et très réactif. Passant plusieurs fois par jour sur les pages des sites web, il est à l’affut du moindre changement et répercute parfois en seulement quelques secondes les modifications apportées à une page web.
Mais en même temps, les critères clés des algorithmes des moteurs fonctionnent sur une échelle de temps beaucoup plus grande. Et certaines répercussions ne peuvent avoir un impact visible que quelques mois plus tard. C’est pour cela que les prestations de référencement sont souvent longues et les résultats peuvent apparaître qu’au bout de plusieurs mois.

Tactiques court-terme et SEO

Et c’est justement à cause des points soulevés ci-dessus que se focaliser sur les micros changements que font les moteurs de recherche n’est pas une bonne solution.
Alors oui, les outils de recherche et les experts en référencement aiment bien évoquer, mesurer, tester, extrapoler, approuver ou récuser les derniers changements des algorithmes. C’est d’ailleurs une partie du travail du référenceur que de connaître toutes ces évolutions et de les incorporer (ou pas) dans sa boite à outil de travail quotidien.
Mais dans le cadre d’un référencement, s’attarder sur ces détails équivaut à ne voir que l’arbre et passer à côté de la forêt. Et de manquer l’essentiel.

Référencement à long terme

Travailler sur le long terme est frustrant dans les premiers mois car rien ne semble vraiment bouger ni être bénéfique. Mais le référencement est une course d’endurance et ceux qui partent tête baissée et grillent toutes leurs ressources trop tôt se font finalement distancier par ceux qui ont préparé leur travail sur plusieurs mois et qui savent que la route sera longue.
L’idée centrale est de :

  • se concentrer sur la production de contenus de qualité
  • savoir écrire pour le web
  • prévoir une architecture de site web suffisamment malléable pour permettre les évolutions futures
  • attirer naturellement des liens vers ses pages
Alors bien sur, c’est beaucoup moins fun que de mettre en place des astuces techniques qui, parait-il, vont faire exploser le compteur de statistiques mais ça a le mérite de ne pas perdre son temps sur des détails, d’être pérenne et de fonctionner tout simplement.

Pour conclure

Là ou les tactiques à court terme visent notamment à tenter de manipuler le fonctionnement des outils de recherche pour bénéficier d’un bonus de placement, le référencement à long terme privilégie la création de valeur ce qui entièrement en accord avec le but des outils de recherche : Afficher les meilleurs résultats pour une requête.