Référencement : cibler les bonnes requêtes

Par Christophe BENOIT, le 27 décembre 2012

Un peu de théorie sur les types de requêtes, l’intention de l’internaute et les bons contenus attendus derrière chacune des demandes formulées par les visiteurs de votre site web.

La longue traîne (loi de Pareto ou loi des 20-80) s’appliquent formidablement bien au web. Un site bien conçu voit mécaniquement son trafic augmenter avec l’augmentation du nombre de ses pages. Mais le trafic reçu est-il toujours pertinent ?

Avoir beaucoup de pages vues n’est pas un indicateur de réussite intéressant dans la plupart des cas et l’entreprise propriétaire d’un site web sera plus attentive au nombre de contacts récoltés, aux abonnements à la newsletter, aux ventes réalisées… Et en y regardant de plus près, on constate que les demandes des internautes émises depuis les moteurs de recherche (les fameux mots clés entrants ou requêtes entrantes) ne sont pas tous convertibles.

Requête navigationnelle

Recherche de loisirs sans volonté d’achat dans la plupart des cas, c’est le type de requête saisie par l’internaute qui navigue pour le plaisir ou pour passer le temps. Représente environ 15 à 20% des requêtes.

Requête informationnelle

Avec une requête informationnelle, l’internaute sait ce qu’il cherche : il lui manque une info et dès qu’il l’a trouvé, il peut passer à autre chose. Exemple type : météo à Annecy, recette des cookies, date de la fête du lac… Ce type de requête est la plus fréquente. L’intention d’achat n’est toujours pas présente. Représente environ 50 à 60% des requêtes.

Requête transactionnelle

Avec cette troisième possibilité, l’internaute désire un produit/service et est dans une logique de comparaison/achat. Exemple : meilleure yaourtière, trouver un hôtel à Annecy, avion pas cher Croatie… Représente environ 25 à 30% des requêtes.

Faut-il cibler uniquement les requêtes transactionnelles ?

Non, cibler seulement les requêtes transactionnelles est une erreur :

  • Les internautes étant énormément consommateurs d’informations, négliger les pages de contenu informationnel revient à se priver d’un trafic important.
  • Les internautes apprécient les sites d’informations et achètent plus volontiers sur un site de vente en ligne disposant de nombreux conseils et informations produits que sur ceux n’affichant qu’un catalogue produit
  • Dans une logique de référencement, les sites d’informations recueillent naturellement des votes d’internautes (liens, votes sur les réseaux sociaux) et il serait vraiment dommage de se passer de cet apport, de ce vecteur d’acquisition de liens.
  • L’internaute qui réalise une requête informationnelle peut être le même qui, 5 minutes après, sera dans une logique d’achat. Alors autant qu’il reste sur le site sur lequel il a trouvé la bonne information pour convertir plutôt que de partir à la concurrence.

 

Christophe BENOIT

Christophe BENOIT

Fondateur de Tyseo, marketeur en T, couteau suisse digital

Développeur & chef de projet de formation, je pratique le marketing digital auprès des PME depuis 1999. J’ai historiquement fait beaucoup de SEO et ai vu les différentes évolutions du secteur. Les fondamentaux, eux, n’ont pas vraiment changé et le travail de fond paie toujours plus sur le long terme.

Sollicitez un second avis

Vous souhaitez un conseil avisé et indépendant pour vos actions de référencement naturel ? Organisons un premier échange, c’est sans engagement.

Le SEO vous intéresse ? Poursuivez votre lecture

Que faire des anciens contenus ?

Auditez régulièrement vos contenus. Actualisez ce qui est pertinent, supprimez et redirigez l’obsolète pour maintenir des contenus de haute qualité qui plairont aux utilisateurs.