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Un nom de domaine en or !

Comment choisir le nom de domaine idéal et être sûr que ce dernier aura toutes les qualités requises ? Voici quelques points pour vous y aider.

  • Le nom de domaine doit être simple, facilement mémorisable. Afin que l’internaute puisse s’en souvenir, le nom de domaine devra être évident.
  • Le nom de domaine ne devra pas avoir plusieurs orthographes possibles ni erreurs possibles. Il est ainsi conseillé d’éviter les répétitions des caractères. Thononatation.com est un mauvais exemple tout comme Thononnatation.com à cause du double N. Il en va de même pour le service ifttt.com qui cumule un nom difficile à retenir avec une trop grande répétition de lettres.
  • Le nom de domaine ne devra pas (trop) contenir de tirets. Le tiret est délimiteur de mots pour les outils de recherche. Pour le site immobilier-annecien.com, Google comprend que le site a pour sujet « immobilier » et « annecien » qui sont un mot du dictionnaire pour le premier et un lieu géographique pour le second. L’intérêt est ici lié au référencement car en indiquant dès le nom de domaine la thématique du site, on peut bénéficier d’un petit plus (on pouvait serait plus approprié). Limité à un seul tiret, le nom de domaine est encore correct mais au delà de deux, Google considère que le risque de sur-optimisation est important et sanctionne pour « bourrage de mots clés ». De plus, les noms de domaine à rallonge sont source d’erreurs de saisie (et ne rentre pas sur les cartes de visites).
  • Le nom de domaine devra de préférence être une marque. Google sanctionne désormais les EMD (Exact Match Domain). Ainsi tyseo.net est meilleur que creation-web-annecy.com à tous points de vue. De plus, un nom de marque à une espérance de vie plus longue et permet de plus facilement faire évoluer une activité plutôt que d’être coincé par un nom de domaine qui ne représente plus forcément l’offre de services ou produits de son propriétaire.
  • Le nom de domaine devra être en minuscule et sans accent. Il est possible de réserver des noms avec majuscules et accents mais les internautes ne les utilisent jamais. Pire que cela, un internaute peut taper un nom en minuscule (alors que le nom de domaine qu’il a vu est en majuscule) et se retrouver dirigé vers le site d’un concurrent.
  • Le nom de domaine devra être le plus court possible (tant que la simplicité n’est pas impactée). Ainsi film.fr est meilleur que lepluslongfilmdumonde.fr qui est lui même meilleur que lplfdm.fr (juste les initiales).
  • Le nom de domaine ne devra pas poser de problèmes dans une autre langue. Bien vérifier qu’il n’y a pas de risques (double sens notamment) dans les autres langues visées par la zone de chalandise de l’entreprise.
  • Le nom de domaine ne devra pas poser problème à l’écrit et à l’oral : ne pas oublier qu’un nom de domaine se lit mais aussi qu’il s’écrit et se prononce.
  • Le nom de domaine ne devra pas vous porter préjudice. Lié un nom de domaine à une activité, un nom propre, un jeu de mot, un effet de mode peut être intéressant sur le coup mais attention au revers de fortune et à l’obsolescence accélérée de certaines modes : dans les années 2000, on voyait beaucoup de sites web en i-quelquechose ou e-autrechose ou encore avec des oo comme dans Wanadoo. C’est complètement dépassé aujourd’hui.
  • Le nom de domaine doit être en accord avec votre stratégie de communication. Et doit correspondre aux attentes du public cible.
  • Le nom de domaine doit respecter certaines contraintes. Et ce ne sont pas les mêmes suivants les extensions (commencer par un tiret, avoir seulement deux caractères ou contenir plus de 63 caractères est interdit sur le .fr par exemple).
  • Le nom de domaine ne devra pas être une marque ou ressembler à une marque. Pour vérifier cela, il faut aller sur le site de l’Inpi.
  • L’extension ou TLD (le .fr, .com, .net…) est-il disponible pour les extensions les plus fréquentes ? Si non, il est bon de savoir qui est derrière les noms déjà réservés. Une recherche via Whois permet (parfois) d’en savoir plus lorsque le propriétaire n’est pas masqué. Si oui, il est peu onéreux de réserver les extensions les plus fréquentes.
  • Si réservé (voir point ci-dessus), le nom de domaine est-il achetable ? Parfois, oui. Ça vaut le coup de demander… Et il n’est pas rare que la personne en face propose un prix à 4 chiffres.