Utilisés comme s’ils s’agissaient de synonymes, les métriques et les indicateurs clés de performance sont pourtant différents. Explications.

KPI, métriques et objectifs

Ne plus les confondre pour mieux faire parler les chiffres

Dans un monde numérique qui croule sous les données, savoir faire le tri et (re)garder uniquement les données qui ont du sens est un exercice difficile.

Métrique

Une métrique est un chiffre. Par exemple le nombre de pages vues, le taux de rebond, le coût d’une campagne publicitaire. Ainsi, si le taux de rebond plonge d’un mois sur l’autre, il faudra certainement se retrousser les manches et comprendre ce qu’il s’est passé. Mais l’impact immédiat sur les chiffres de l’entreprise ne sera pas forcément visible. Idem avec toutes les métriques.

Ce qu’il faut retenir c’est qu’il n’y a pas de liens flagrant entre la santé financière / la bonne marche de l’entreprise et les métriques.

KPI

Un indicateur clé de performance (KPI – Key Performance Indicator) est une métrique (un chiffre donc) qui fait sens pour les affaires. Le coût d’acquisition d’un client, le taux de renouvellement (si on regarde le verre à moitié plein) ou le churn rate (le taux d’attrition si on regarde le verre à moitié vide) pour les entreprises basé sur les ventes récurrentes, le profit, le nombre d’installation d’applications, le nombre de commande, la probabilité de recommandation sont des chiffres qui parlent aux décideurs et qui doivent être surveillés de près.

6 KPIs sont suffisants. La difficulté est de bien choisir les bons, c’est à dire ceux qui comptent le plus.

Objectifs

Il s’agit des attentes, projections, estimations pour les mois à venir. En face de chaque objectifs, il doit être possible de positionner un KPI. Cela permet de mesurer si l’objectif se rapproche (ou pas). Enfin, il faut aussi confronter les objectifs avec la réalité (lorsque c’est possible, ces objectifs doivent être positionnés par rapport aux standards du métier, aux chiffres obtenus et visés par la concurrence).